La plus-value est le gain réalisé lorsque vous effectuez la vente d’un bien immobilier. Il s’agit de la différence entre le prix d’acquisition et le prix de vente. De multiples réformes se sont enchaînées sur les fiscalités à payer sur ce gain. Alors, qu’est-ce qui change en 2021 ? Voici tout ce que vous devez savoir sur la plus-value immobilière en 2021 .
Comment calculer une plus-value immobilière en 2021 ?
Pour réaliser une plus-value immobilière, il faut revendre votre bien immobilier à un coût plus élevé que son prix d’acquisition. Afin d’évaluer si vous avez un gain sur votre revente, vous devez considérer le montant d’achat de la propriété.
À cela, il faut ajouter les frais d’agence immobilière et frais de notaire, avec un forfait de 7,5 % du coût d’achat du logement ou au réel. On y complète aussi les frais de travaux de rénovation et/ou d’extension au réel. Vous pouvez également appliquer un forfait de 15 % du prix d’acquisition à la place des frais réels si la détention de la propriété fait déjà 5 ans.
Comparez la somme totale au prix de vente net vendeur dans l’intention de savoir si vous avez effectué une plus-value immobilière. Le résultat est appelé plus-value immobilière brute avant les exonérations ou les abattements.
En cas de plus-value immobilière, quel type de bien est imposé ?
Les résidences principales sont exonérées de la fiscalité sur la plus-value immobilière. Cela veut dire que peu importe la somme gagnée à l’issue de votre vente relativement à votre acquisition, il n’y a ni prélèvements sociaux ni impôt à payer sur ce bénéfice.
Toute autre résidence non considérée comme principale est soumise à un prélèvement sur la plus-value immobilière brute dès que les abattements sont déduits. Cette imposition prend en compte les investissements locatifs, les terrains, les logements laissés vacants et les résidences secondaires.
Plus-value immobilière 2021 : un abattement total après 30 ans.
Cette nouvelle fiscalité des plus-values immobilières pour les résidences considérées comme secondaires est entrée en application le 1er septembre 2013. Depuis 2014, le processus législatif l’a confirmée. Elle maintient le taux d’imposition à 19 %, mais le système d’estimation de l’exonération par année de possession change.
Ainsi, à partir de la 6e année de détention, un abattement de 6 % s’applique par an. Vous atteindrez alors une exonération complète au terme de 22 ans, contre 30 ans jusqu’alors. C’est une excellente nouvelle pour les vendeurs. Par contre, il faudra 30 ans pour que l’imposition des prélèvements sociaux, CRDS, CSG, etc. soit totale. Elle correspond en réalité à 17,2 % depuis le 1er janvier 2018.
En outre, le taux d’abattements appliqué par année de détention n’est pas linéaire. Il est de 1,65 % par an entre la 6e et la 21e année, puis de 1,60 % dans la 22e année. Entre la 23e et la 30e année, il monte à 9 %.
En somme, la plus-value immobilière est le gain supplémentaire que fait généralement le vendeur d’un bien immobilier par rapport au prix d’achat. Elle est exonérée lorsque la propriété à vendre est une résidence principale, ou si elle est détenue depuis plus d’une trentaine d’années, peu importe son usage. Dans le cas contraire, elle est assujettie à un impôt sur plus-values immobilières.